Réflexions


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Nous sommes confrontés à 

« quelque chose » qui nous dépasse !

Quelques réflexions d’un chercheur en quête de vérités au sujet des ovnis

  Un article de Daniel Robin
Président de l'association Ovni Investigation animateur du Réseau
 
 
 

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Les ovnis comme source d'inspiration.

Cela fait près de 30 ans que j’étudie le phénomène ovni d’une façon que je qualifierais de systématique avec des périodes de recherche très intenses, tant sur le terrain (enquêtes) que dans les livres, les revues, les documentaires, les films, etc.

Depuis quelques années (début des années 2000 environ), mes investigations m’ont surtout conduit à rassembler un maximum d’informations sur les ovnis de forme triangulaire. Il va sans dire que ces nombreuses années de recherches m’ont conduit à me poser un certain nombre de questions sur le phénomène ovni en général et plus particulièrement sur les ovnis de forme triangulaire. Mais je ne me suis pas contenté d’accumuler les témoignages. Tous les faits que j’ai collecté ont nourri une réflexion qui s’est peu à peu étoffée, améliorée et affinée si je puis dire.

Avec les années, j’ai élaboré une « pensée » ou une « philosophie » qui est directement inspirée de mes investigations sur les ovnis. Je dis bien une « pensée » et pas un « système », car il n’y a rien d’arrêté et de définitif dans ce projet de conceptualisation. Au contraire, il est ouvert, discutable, mouvant, adaptable, révisable, débarrassé de tout a priori et de tout préjugé. C’est un projet ou une pensée non-restrictive, qui écoute, enregistre, assimile et ne juge pas. 


 
 

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Nous sommes devant « quelques chose » qui nous dépasse.

Sans vouloir me vanter, je peux dire que je commence à connaître un peu ce sujet, et j’ai acquis au fil du temps, un certain nombre de convictions. Je dis bien des convictions mais pas des certitudes, car une des leçons que j’ai apprise en fréquentant les ovnis si je puis dire, c’est que les certitudes sont sans cesse remises en cause et que ce qui nous semblait certain à un moment de nos recherches, ne l’est plus à un autre moment.

En ce qui me concerne, j’ai beaucoup évolué avec les années dans ma façon d’appréhender ce phénomène insaisissable, polymorphe, complexe, subtil, et toujours aussi impénétrable.

Je dis souvent à ceux qui me questionnent sur ce sujet, que plus je l’étudie, et moins je le comprends. Cette formule peut paraître exagérée au premier abord, mais elle vraie dans un certain sens.

J’aime aussi à dire que je reste « humble » devant les faits qui m’ont été rapportés par les témoins, et que je n’ai aucunement la prétention d’avoir trouvé la « Vérité » (avec un grand V) qui serait capable d’expliquer ce que sont les ovnis. La fréquentation des ovnis nous apprend la modestie. Ce serait idiot et prétentieux de ma part d’affirmer que j’ai enfin « levé le voile » si je puis dire, sur l’un des phénomènes les plus mystérieux auquel l’esprit humain est aujourd’hui confronté. Il faut savoir reconnaître que nous sommes devant « quelques chose » qui nous dépasse. Cela peut paraître effrayant pour certains, mais moi je trouve cela plutôt excitant et stimulant pour l’esprit.



 

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L'étude des ovnis est une activité sérieuse, très sérieuse même !

Les questions qui ne manquent pas de surgir lorsqu’on est plongé dans l’étude des ovnis sont du genre :

- Mais à quoi sommes-nous confrontés ?
- Qu’est-ce que je suis en train d’étudier ?
- Est-ce bien réel ?
- Où tout cela mène-t-il ?
- Est-ce bien raisonnable de passer tant de temps et de dépenser tant d’énergie à étudier ce phénomène ?
- Qu’est-ce que cela me rapporte ?
- Ne suis-je pas en train de me marginaliser ?
- Est-ce bien sérieux d’étudier les ovnis ?

Je dois l’avouer, il y a des jours où j'ai eu envie de tout laisser tomber, car il faut bien le dire, l’étude des ovnis est une « discipline » très ingrate.
Au niveau financier il n’y a rien à espérer (on ne gagne pas sa vie avec les ovnis), et au niveau notoriété et respectabilité c’est pire : vous passez pour un farfelue et un marginal.
Bref, il faut vraiment y croire pour persévérer dans cette voie.

Mais, en dépit de tous ces désagréments, je suis fermement convaincu que l'étude des ovnis est une activité sérieuse, très sérieuse même.

C'est un formidable défi et une opportunité pour faire de la bonne science, et même une excellente occasion de faire avancer les sciences en générale pour peu que l'on s'astreigne à une certaine discipline de recherche.

Alors oui, je peux dire que c'est très sérieux d'étudier les ovnis.
C'est même indispensable si nous voulons prendre conscience de la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui, c'est-à-dire de prendre conscience de notre place dans l'Univers et de notre niveau de civilisation. 


Pourquoi les ovnis sont-ils ici ?

Après avoir reconnu que l’étude des ovnis est une activité sérieuse, il faut selon moi construire une « pensée » autour de cette activité qui formalise - point par point - l’étude des ovnis, qui explicite les méthodes utilisées, qui définisse les questions soulevées par l’activité de ce phénomène, et qui propose (ou tente de proposer) des réponses à la suite de cette étude. Il faut aussi publier les débats et les controverses que suscitent cette étude et cette « pensée ».

L’une des questions que ne manque pas de se poser toute personne qui étudie les ovnis est celle de savoir pourquoi viennent-ils « visiter » notre planète ? La question est au cœur du sujet car de la réponse que nous donnerons à cette question dépendra notre position vis-à-vis de ce phénomène et découlera toute une série de réactions du public auquel nous nous adressons. 

Je précise d’emblée que je n’ai pas la réponse et que je ne sais pas pourquoi les ovnis viennent sur terre et sont présents dans notre Système Solaire. La seule chose que je puisse faire c’est avancer des hypothèses pour tenter de comprendre ce qui se passe. Il est clair que ce ne sont que des hypothèses, des spéculations, qui n’ont aucunement la prétention de dire la vérité. Mais, et c’est aussi ce qui fait l’intérêt de l’étude des ovnis, la recherche d’hypothèses est une activité passionnante qui peut nous mener très loin. 





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L'hypothèse extraterrestre au premier degré ou HET1



L'étude des ovnis impose d'avoir une démarche nuancée et subtile. 

Pour que le lecteur comprenne bien ma position et ôter toute ambiguïté dans mes propos, je précise d’emblée que je suis partisan de l’hypothèse extraterrestre (HET) pour expliquer l’origine du phénomène ovni. Mais le simple fait de mentionner que je suis partisan de l’hypothèse extraterrestre soulève immédiatement une autre question : suis-je partisan de ce que l’on appelle communément dans le jargon des ufologues l’hypothèse « tôles et boulons » (nuts and bolts) qui défend l’idée que les ovnis sont des vaisseaux spatiaux matériels qui auraient les mêmes propriétés que nos vaisseaux terriens mais seraient beaucoup plus avancés en termes de technologies ? 

Ma réponse peut paraître étrange, mais je dis que « oui et non », je suis partisan de l’hypothèse « tôles et boulons ». Ce n'est pas un oui tranché, ni un non tranché. Il faut nuancer.

Ma réponse est oui, si l’on admet que les ovnis sont des vaisseaux matériels, et de nombreux témoignages vont dans ce sens. 

Elle est non si l’on pense qu’ils ne sont que des vaisseaux matériels et rien d’autre, et qu’ils ne sont pas porteurs d’une autre dimension (psychique, spirituelle). 

Comme toujours en ufologie, rien n’est « tout blanc » ou « tout noir ». Il faut toujours introduire des nuances et des subtilités.


Les ovnis sont matériels, mais pas seulement...

Si je poursuis mon raisonnement, j’en viens à la conclusions que les ovnis possèdent bien des caractéristiques matérielles (dureté apparente, masse imposante, surfaces métalliques réfléchissantes, effets physiques sur l’environnement, etc.). Ils se présentent donc aux témoins comme des « machines » d'un genre très particulier.

Mais qu’en même temps, ils manifestent une autre dimension qui relève selon moi des domaines psychiques et spirituels. 

Ceci m’amène à proposer deux types d’hypothèses extraterrestres :

- L’hypothèse extraterrestre au premier degré ou HET1, ou « tôles et boulons »,
- L’hypothèse extraterrestre au second degré ou HET2, ou l’hypothèse extraterrestre élargie.

L’hypothèse extraterrestre élargie doit être soigneusement différenciée de l’hypothèse extraterrestre au premier degré : HET1, ou hypothèse « tôles et boulons ». Cette distinction fondamentale implique pour l’hypothèse extraterrestre élargie, ou HET2, une autre vision de la réalité ainsi qu’une façon différente de concevoir les rapports entre le phénomène ovni et la conscience humaine.


Les ufologues « raisonnables » et les ufologues « imaginatifs ». 

L’hypothèse extraterrestre au premier degré a généralement cours chez les ufologues que nous qualifierons (sans aucune connotation péjorative de ma part) de « raisonnables » parce que leur vision est basée sur la raison, sur la logique, sur la science et la technologie (Guérin, Greslé, Bourdais, Velasco, Meessen, Poher, Pinon, Picard, etc.). 

En opposition avec ces derniers, nous trouvons le groupe très hétérogène des ufologues qui pensent que le phénomène ovni est si étrange et si complexe, qu’il ne peut pas s’expliquer simplement par l’hypothèse extraterrestre au premier degré (Guillemant, Solal, Bonvin, Vallée, Méheust, Sider, Mesnard, Lagrange, etc.). Estimant qu’il est impératif de trouver au plus vite d’autres explications à ce phénomène, ces derniers explorent toutes sortes d’hypothèses qu’ils ont bien souvent du mal à étayer par une argumentation cohérente et rationnelle. Par indulgence pour ce groupe très disparate (qui compte dans ses rangs de brillants esprits que je respecte et que j'ai longtemps étudié), nous les qualifierons simplement d’« imaginatifs », par opposition aux « raisonnables ». 


Les « soucoupes volantes » sont de bons candidats pour l'HET1. 

Notons cependant que toute catégorisation discriminative comporte nécessairement un aspect abusif et arbitraire qui doit être pris en compte. J'en conviens volontiers. La distinction que je propose entre ufologues « raisonnables » et les ufologues « imaginatifs » ne saurait en aucun cas rendre compte d’une fracture nette et définitive entre deux clans adverses irréconciliables dont les membres auraient choisi une bonne fois pour toute telle explication plutôt qu’une autre. N'oublions jamais qu'en ufologie il faut être subtil, ce qui malheureusement n'est pas toujours le cas chez de nombreux ufologues.

Nous savons tous au contraire que, dans la réalité, les choses ne sont jamais aussi tranchées. En général, les positions des uns et des autres ne sont jamais définitivement figées (sauf dans de rares cas, heureusement). Elles évoluent, se nuancent et s’affinent même, à travers le dialogue, l’échange et la prise en compte de faits qui ne l’avaient pas été jusqu’ici. Plus que de clans adverses, je préfère parler de « positions » intellectuelles différentes, qui loin de s’opposer doivent au contraire dialoguer pour faire avancer la compréhension du phénomène ovni.

Rappelons, pour commencer, que lorsqu’au milieu de l’année 1947 les fameuses « soucoupes volantes » défrayèrent la chronique, l’explication simple et spontanée qui est venue à l’esprit de ceux qui s’intéressaient à ces étranges soucoupes était qu’elles venaient d’un autre monde. C'était des vaisseaux spatiaux et des machines. Elles étaient aussi matérielles que nos fusées, bien que leurs prouesses de vol et leur maniabilité fut nettement supérieures.

Lorsque les premiers ufologues (le terme n'existait pas à l'époque) disaient que les « soucoupes volantes » venaient d’un autre monde, ils pensaient qu’elles venaient d’une autre planète qui devait orbiter autour d’une étoile, comme fait la Terre autour de notre Soleil. Il ne faisait aucun doute, à l’époque, que les « soucoupes volantes » étaient pilotées par des extraterrestres. L’explication avait le mérite d’être simple, claire et compréhensible par tout le monde.

C’est l’hypothèse extraterrestre au premier degré (HET1), ou l’hypothèse extraterrestre exprimée dans sa version la plus élémentaire.





Ci-dessus : Deux scènes du film « Les soucoupes volantes attaques » réalisé en 1956. Aux Etats-Unis, les « soucoupes volantes » sont très populaires suite aux nombreuses observations faites depuis le début des années 50. Dès les premiers films sur ce sujet, les extraterrestres sont présentés comme agressifs et manifestant la volonté de nous éliminer. A noter la représentation naïve des « soucoupes volantes » totalement « tôles et boulons », capables de s’écraser sur la coupole du Capitole à Washington.


Pourquoi je dis qu'il s'agit d'une hypothèse au premier degré ?
 
Dans l’esprit de ceux qui étaient passionnés pour les « soucoupes volantes », ces dernières n’étaient que des machines volantes très perfectionnées, construites avec du métal, propulsées par un moteur ou un réacteur alimenté par une forme d’énergie que nous pourrions connaître dans un futur proche, et elles étaient pilotées par des créatures intelligentes comme vous et moi. Dans le fond, pour les tenants de l’hypothèse extraterrestre, les soucoupes volantes étaient comme des avions ou des vaisseaux très performants aux formes bizarres, étranges, non conventionnelles. Certes, ces machines étaient un peu plus sophistiquées que celles que nous étions capables de fabriquer à l’époque, mais elles n’étaient pas fondamentalement différentes.

Selon moi, l’HET1 présente l’inconvénient majeur de considérer le niveau des sciences et des techniques qui lui sont contemporaines comme le critère absolu permettant de la fonder. 

C’est un a priori et une faiblesse propre à sa logique interne dont elle est incapable de se défaire. C'est une forme d'explication relativement rudimentaire. C'est du premier degré !

C’est le même type de raisonnement qui incline à réduire toute manifestation étrange (sortant quelque peu de l’ordinaire) à une réalité connue, et qu’on appelle communément le réductionnisme. Appliqué au phénomène ovni, le réductionnisme a fait des ravages et représente l’un des principaux vecteurs de la désinformation. 

Or, cette façon de raisonner, si elle réconforte celui qui l’accepte, n’est pas productive intellectuellement. C’est même le plus sûr moyen de stériliser la pensée et l’empêcher de croître. 

Pour comprendre un phénomène inconnu, il ne faut pas se contenter de le réduire à un ou plusieurs phénomènes connus, il faut au contraire être capable d’inventer ou de découvrir de nouveaux modèles de pensée et d’interprétation. Les psychologues savent depuis longtemps que l’esprit humain cherche toujours à expliquer l’inconnu en partant de ce qu’il connaît déjà. C’est humain, et cela ne nécessite pas de gros efforts d’imagination. 

Expliquer les « soucoupes volantes » des années 1950, et plus tard les ovnis, en prenant pour modèle une technologie existante, c’est une attitude naturelle qui n’est pas blâmable en soi, mais il faut aussi reconnaître la faiblesse de cette méthode d’explication.


Une première tentative d'explication liée au contexte de l'époque.

Ce qu’il faut retenir c’est que l’HET1 est la première tentative rationnelle et scientifique pour essayer d’expliquer le phénomène ovni. Directement suggérée par les aspects du phénomène, elle a surtout été défendue par les pionniers de l’ufologie dans les années 1950.

Encore aujourd’hui, l’HET1 a la faveur du grand public. Pour lui le phénomène ovni équivaut pratiquement à une intervention extraterrestre. À cet égard, l’expression « petits hommes verts », devenue très populaire, désigne sans la moindre nuance, et avec des sous-entendus bien souvent ironiques, les entités extraterrestres responsables du phénomène ovni.

Il faut ensuite noter que l’HET1 peut comporter de nombreuses variantes. Elle suppose avant tout que les ovnis s’apparentent à des vaisseaux spatiaux originaires d’un autre système stellaire localisé soit dans notre Galaxie, soit dans une galaxie autre que la Voie Lactée. Ce dernier cas est rarement envisagé, car les distances qui séparent les galaxies, et qui se chiffrent en millions ou en milliards d’années-lumière, paraissent si énormes que toute exploration extragalactique est encore jugée de nos jours comme totalement déraisonnable.

Pourtant, nous verrons que dans le cadre de l’HET2 des relations intergalactiques entre civilisations de Type III (civilisation galactique) sont tout à fait envisageables et même hautement probables.

Donc, selon l’HET1, les ovnis seraient des produits « manufacturés » en provenance d’une civilisation plus avancée que la nôtre. 

Jusqu’ici, nous sommes d’accord, mais nous croyons que cette explication doit être approfondie, élargie. Notons que l’expression « civilisation plus avancée », souvent citée, est relativement vague. Les auteurs qui traitent de ce sujet ne précisent presque jamais si cette civilisation extraterrestre est seulement « un peu plus avancée », ou au contraire « beaucoup plus avancée » que la nôtre. Mais nous ne pouvons pas leur reprocher cette imprécision, tant il est vrai que les critères qui permettent aujourd’hui d’apprécier le degré d’évolution d’une civilisation sont encore mal définis par la science.

Des ufologues ont baptisé ces véhicules spatiaux en provenance d’une autre planète nuts and bolts, ou tôles et boulons, pour insister sur la grossière matérialité de ces engins. Dans cette optique, les ovnis ne seraient donc pas hors de portée de notre compréhension. Cette civilisation extraterrestre pourrait, par exemple, n’être en avance sur nous que de quelques siècles seulement.




Ci-dessus : Une épave de « soucoupe volante » dans le désert américain. Le fait que les ovnis puissent s’écraser au sol, comme nos avions, est la preuve manifeste qu’ils sont faits de « tôles et boulons » comme l’avance l’hypothèse extraterrestre au premier degré, ou HET1, sauf à remettre en question la réalité des crashs comme celui de Roswell le 4 juillet 1947 au Nouveau-Mexique.  
 

De multiples versions de l'HET1.

D’une façon générale, l’HET1 conçoit les ovnis comme des machines volantes très perfectionnées, capables de performances bien supérieures à nos propres vaisseaux. Cette hypothèse n’est en fait qu’une extrapolation futuriste de nos propres programmes d’exploration spatiale. 

Un jour, nous serons peut-être les « extraterrestres » d’une civilisation moins évoluée que la nôtre. 

L’HET1 peut comporter de nombreuses variantes. Dans le cadre de cette hypothèse, la présence de vaisseaux extraterrestres dans notre environnement pourrait s’expliquer de plusieurs façons.

1) Les extraterrestres viendraient nous rendre visite dans le cadre de missions d’exploration et d’étude de notre planète. Ainsi, ils chercheraient à récupérer des échantillons de roches, de végétaux et d’animaux (voire des échantillons humains), comme nous l’avons fait nous-mêmes lors de nos différentes explorations lunaires.

2) Leurs missions pourraient aussi avoir comme objectif d’observer notre civilisation et d’essayer d’en comprendre les mécanismes internes. Pour eux, le fonctionnement des sociétés humaines ne serait alors qu’une sorte de curiosité sociologique ou ethnologique qui leur offrirait l’occasion d’accroître leurs connaissances. Cette mission pourrait aussi comporter celle décrite dans le premier point ci-dessus.

3) Nous pouvons aussi imaginer que les extraterrestres surveilleraient attentivement le développement de notre civilisation et seraient capables d’intervenir de façon plus spectaculaire (plus visible et explicite) dans les affaires humaines en cas de crise grave menaçant notre avenir.

4) La Terre pourrait aussi être une sorte de réserve biologique destinée à l’étude de nombreuses espèces vivantes, ou un lieu d’expérimentation pour tester des programmes génétiques. Selon une version relativement récente en ufologie de l’HET1, nos visiteurs ne seraient pas forcément animés de bonnes intentions à notre égard. Pour les tenants de cette version, les extraterrestres, encore appelés les gris ou les EBE (Entités Biologiques Extraterrestres), chercheraient à exploiter l’espèce humaine (par l’intermédiaire d’êtres humains appelés « abductés » ou kidnappés) dans le but de préserver ou d’améliorer leur propre race menacée de dégénérescence. Les EBE tenteraient de réaliser leurs objectifs au moyen de croisements entre les deux espèces et en effectuant des manipulations à partir de notre patrimoine génétique

Une hypothèse qui obéit au principe d’économie et de simplicité.

Un argument contre l’HET1 provient des difficultés à concevoir des voyages entre les étoiles ou, a fortiori, entre les galaxies. L’argument repose sur le postulat qu’il est impossible de franchir les immenses distances qui séparent les étoiles. Les raisons invoquées pour justifier cette impossibilité sont à la fois d’ordre physique et technologique. D’après les lois connues de la physique, aucun objet matériel ne peut se déplacer plus vite que la vitesse de la lumière (300 000 kilomètres à la seconde). En ce qui concerne la technologie, aucune de nos fusées n’est actuellement capable d’atteindre une vitesse suffisante pour franchir, dans une durée raisonnable, les immensités de l’espace interstellaire.

La conclusion qui s’impose est qu’il semblerait que l’exploration de l’espace ne soit pas possible avec des moyens conventionnels, du moins en l’état actuel de nos connaissances.

Quelques chercheurs ont cependant tenté de contourner ces difficultés en spéculant sur d’hypothétiques univers parallèles, l’utilisation des trous de vers (pont d’Einstein-Rosen) et des trous noirs. Même si ces idées audacieuses - qui ne sont encore que des concepts purement spéculatifs - ouvrent des perspectives nouvelles pour une future exploration de l’espace, rien ne dit qu’elles soient réellement réalisables. 

Bien que l’HET1 (au premier degré) ne soit pas totalement déplacée ou saugrenue, elle ne semble cependant pas en mesure de rendre compte de toutes les manifestations du phénomène ovni qui sont d'une grande complexité. D'un autre côté, je crois que cette théorie est bonne, car elle obéit au principe d’économie et de simplicité. En effet, il ne fait aucun doute que l’hypothèse extraterrestre est l’explication la plus simple et la plus plausible. Celle-ci s’intègre bien dans notre vision scientifique moderne de l’Univers. Cette hypothèse est sûrement la moins étrange et la moins fantastique qui soit, et nous pouvons sérieusement l’étayer en utilisant des arguments rationnels forts. C’est celle qui fait le plus appel à la science, à la raison et à la logique. 

L’HET1 est trop naïve, trop réductrice, et même un peu simpliste.

Malgré ces avantages, l’hypothèse extraterrestre au premier degré reste cependant insuffisante. Elle a ses limites. Pour sortir de cette impasse, il importe de développer son potentiel explicatif et de l’exploiter à fond. Il faut aussi pousser jusqu’au bout les arguments en sa faveur et explorer toutes ses implications. Bref, pour dépasser ses limites, il ne faut pas craindre d’explorer de nouvelles voies de réflexion. Dépasser le connu pour aller vers l'inconnu.

Que les choses soient bien claires : je ne rejette pas l’HET1, je dis seulement qu’elle est, dans sa formulation première, trop naïve, trop réductrice et même un peu simpliste. Pour progresser dans une nouvelle voie de recherche sur les ovnis, il faut d’abord redéfinir les notions de véhicules spatiaux, de machines, de voyages spatiaux, de civilisations extraterrestres et d’entités extraterrestres intelligentes et consciente.

Certes, je pense que les ovnis peuvent se manifester sous la forme d’engins matériels, mais pas seulement. Je reste convaincu qu’ils sont le produit d’une ou de plusieurs civilisations extraterrestres et qu’ils sont dirigés par des créatures conscientes et intelligentes. Cependant, je ne pense pas que ces engins ne soient que des avions ou des fusées très perfectionnés, conçus par une civilisation légèrement en avance sur nous et pilotés par des êtres un petit peu plus intelligents que nous. Je crois, au contraire, que les ovnis sont la manifestation visible dans notre environnement terrestre d’une civilisation hyper-évoluée (au moins une civilisation de Type III) et qu’ils sont dirigés par une intelligence dont la nature nous échappe complètement. 

Je crois en outre, et cette croyance est fondée sur des faits aisément vérifiables, que cette intelligence ne manifeste pas des signes ostensibles d’agressivité envers nous et ne semble pas non plus avoir comme but de nous envahir, de nous asservir ou de nous détruire. Même s’il y a parfois mort d’homme en présence du phénomène ovni (voir le cas du pilote Thomas Francis Mantell), l’analyse des cas montre que ces événements dramatiques ne sont pas le fait d’une action agressive délibérée du phénomène, mais plutôt le résultat d’un comportement imprudent et irréfléchi de la part des humains ayant entraîné un accident. Il faut aussi admettre la possibilité que les ovnis soient des machines qui mettent en oeuvre une technologie qui utilise des énergies ou des rayonnements nocifs pour nous, et que le simple fait d’être à proximité immédiate d’un ovni puisse s’avérer dangereux pour la santé.
 
 
 
 

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L'hypothèse extraterrestre au second degré ou HET2



La méthode relativement grossière de l’extrapolation ne fonctionne pas.

Inutile de souligner que l’HET2 a l’ambition d’aller plus loin que l’HET1. Elle cherche à approfondir l’hypothèse extraterrestre classique au premier degré en essayant de la débarrasser des projections mentales anthropomorphiques dont elle souffre et qui lui imposent des limites inutiles.

Il paraît évident aujourd’hui que nous ne pouvons pas expliquer le phénomène ovni dans son ensemble par le raisonnement réductionniste, ni par la méthode relativement grossière de l’extrapolation. Cette méthode consiste à appliquer une chose connue à un autre domaine qui est inconnu, pour en déduire des conséquences, des hypothèses, des théories (définition du Petit Robert). L’extrapolation peut s’apparenter, dans certains cas, à une déduction hâtive ou à une généralisation abusive. En ce qui concerne le phénomène ovni, la méthode de l’extrapolation, appliquée sans discernement et sans restriction, ne me semble pas appropriée.

Une étude objective et impartiale du phénomène ovni montre au contraire que ses caractéristiques ne peuvent pas s’expliquer complètement par une hypothèse qui ne serait qu’une simple extrapolation de nos connaissances actuelles (aussi vastes soient-elles). Le phénomène ovni est radicalement différent de tout ce que nous savons faire en matière de déplacement dans un espace fluide comme l’atmosphère ou dans un espace vide comme le milieu interstellaire. Il dépasse largement nos meilleures réalisations, tant dans le domaine de l’aviation que dans celui des engins spatiaux. Aucune de ces réalisations humaines ne peut soutenir la comparaison avec ses performances. Nous ne pouvons donc pas nous baser sur elles pour l’expliquer. Même l’hypothèse de la MHD (Magnéto-Hydro-Dynamique) reste insuffisante pour rendre compte de toutes les caractéristiques du phénomène, comme la faculté qu’il possède de disparaître instantanément à l’emplacement même de son observation, sous le regard médusé des témoins, ou le fait qu’il puisse évoluer dans un espace totalement vide. La MHD nécessite, en effet, un milieu liquide ou gazeux pour pouvoir fonctionner.

Une nouvelle façon d'envisager le concept de civilisation.
 
Bien que le phénomène ovni manifeste des caractéristiques technologiques très supérieures aux nôtres, nous ne renonçons pas à toute tentative d’explication. Nous essayons de comprendre le phénomène ovni en partant de ce que nous savons de l’Univers et de ses lois. Nous reconnaissons aussi que nos explications restent imparfaites et qu’elles peuvent même être très éloignées de la réalité. Nous savons que nous sommes en présence d’un phénomène qui dépasse nos réalisations technologiques, mais nous croyons qu’en poussant nos connaissances scientifiques actuelles jusqu’à leurs limites ultimes nous pouvons néanmoins espérer avoir une idée relativement correcte, bien qu’imprécise, de ce phénomène.

L’HET2 envisage aussi sérieusement une corrélation intrinsèque entre les voyages spatiaux au long cours (interstellaires, intergalactiques) et l’évolution psychique et spirituelle des civilisations capables d’effectuer ces voyages. Dans cette interprétation de l’HET2, si une civilisation n’est pas suffisamment évoluée d’un point de vue psychique et spirituel, elle se trouve alors dans l’impossibilité de coloniser notre Galaxie ou les galaxies voisines. L’HET2 intègre l’idée que lorsqu’une civilisation parvient à un certain niveau de développement et d’évolution, la science, la technique, l’éthique, et la spiritualité doivent étroitement être liées les unes aux autres pour assurer la pérennité de cette civilisation et lui permettre d’entreprendre la colonisation de l’espace interstellaire et intergalactique. 

Nous abordons une nouvelle étape de l’histoire de l’ufologie. 

Pour paraphraser le titre d’un article de Gildas Bourdais consacré à l’hypothèse extraterrestre (L’hypothèse extraterrestre est-elle « dépassée » ?), nous pensons que l’hypothèse extraterrestre n’est pas du tout dépassée ni obsolète, au contraire. L’HET1 offre certes un embryon de réflexion au sujet des ovnis, mais il paraît désormais évident qu’il y a autre chose derrière ce phénomène.

Nous sommes donc convaincus que nous abordons désormais une nouvelle étape de l’histoire de l’ufologie. Cette nouvelle phase va obliger les ufologues à dépasser l’hypothèse extraterrestre au premier degré (HET1) et à envisager sérieusement une hypothèse extraterrestre élargie (HET2) qui tienne compte de nouveaux paramètres qui englobent la spiritualité (au sens large du terme), la recherche sur la nature de la conscience, le vaste éventail des phénomènes psychiques et paranormaux, des EMI, les apparitions mariales, et la physique de l’information. Cette hypothèse devra tenir compte de la possibilité d’une infinité de niveaux de conscience dans l’Univers, de l’existence d’autres dimensions, de technologies exotiques utilisant des énergies ou des lois de la physique que nous ignorons, et enfin la possibilité de maîtriser, et même de dépasser, les contraintes imposées par l’espace et le temps. Et ce ne sont là que quelques exemples de paramètres nouveaux qu’il faudra bien introduire d’une façon ou d’une autre dans la réflexion sur les ovnis.

Ce qu’il ne faut jamais oublier en définitive, c’est que la réalité de notre vaste Univers dépasse largement tout ce que nous pouvons imaginer ou concevoir avec notre esprit limité. Et ce principe s’applique tout particulièrement à l’ufologie.


Daniel Robin Président de l'association Ovni Investigation Créateur du Réseau national d'enquêteurs 




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- DOSSIER - 

PROBLEMATIQUE GENERALE DU PHENOMENE OVNI

 ET OVNIS DE FORME TRIANGULAIRE

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